Andrew est-il le seul à avoir vécu une telle expérience?
L’expérience d’Andrew n’est pas unique. D’autres entreprises en démarrage et d’autres entrepreneurs qui ont eu recours à des campagnes de financement participatif ont dû faire face à des problèmes semblables.
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Ils ont eu de la difficulté à trouver le juste équilibre en matière de divulgation pour générer suffisamment d’intérêt à l’égard de leurs produits, sans pour autant mettre en péril leur stratégie de PI.
EXEMPLE
Aurora Labs, un fabricant d’imprimantes 3D, a mis fin à sa campagne, car il ne voulait pas satisfaire à l’exigence de Kickstarter de partager plus de détails sur le fonctionnement de son produit. Il s’inquiétait de l’incidence négative de la divulgation de ces détails sur sa PI, en particulier sur ses droits de brevet. Comme nous l’avons mentionné dans un module antérieur, le moment de la divulgation est crucial dans le cas des demandes de brevet provisoires et finales présentées dans plusieurs administrations. Il s’agit d’un point très important dont il faut tenir compte pour élaborer une stratégie de brevets efficace à l’échelle internationale et qui peut nécessiter les conseils d’un expert. La divulgation prématurée d’information pourrait nuire à l’obtention d’un brevet.
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L’entreprise a eu de la difficulté à protéger sa PI, car de nombreux produits contrefaits ont été écoulés sur le marché peu de temps après le lancement de sa campagne.
EXEMPLE
LunaTik est une entreprise qui a lancé une campagne sur Kickstarter pour financer une trousse permettant aux consommateurs de transformer leur iPod Nano en montre. Toutefois, elle a omis de protéger sa plus importante PI — c.-à-d. ses dessins industriels et ses marques de commerce — avant de lancer sa campagne. De plus, elle ne s’était pas demandé si son produit était admissible à la protection par brevet. Par conséquent, la trousse a été la cible d’innombrables contrefacteurs, ce qui a entraîné une diminution des ventes du produit « authentique » et de la part de marché de l’entreprise.